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La médiation la régulation

Le registre de la médiation est plus orienté vers une pédagogie liée à un mode de travail pédagogique que Marcel Lesnes qualifie d’incitatif, MTP2 : « Le mode de travail pédagogique de type incitatif, à orientation personnelle, opérant principalement au niveau des intentions, des motifs, des dispositions des individus et cherchant à développer un apprentissage personnel de savoirs »[1]. Plus centré sur l’apprenant, l’enseignant est davantage considéré comme un médiateur, un régulateur des tensions, il énonce la consigne, décrit la tâche à accomplir avant d’accompagner l’élève dans la construction des son apprentissage. Dans ce type de situation, l’enseignant peut être vu comme un « accoucheur des esprits », sa présence est là pour réguler, faire émerger les potentialités individuelles. Il doit donner confiance, stimuler les forces de proposition. L’animateur est l’âme du groupe qui doit permettre de mettre au travail l’ensemble de ses élèves. Tout à la fois maître d’ouvrage et maître d’œuvre dans sa communication verbale et non verbale, il doit susciter la confiance de tous au sein d’un même espace partagé. La tâche est souvent bien délicate lorsque l’on ne maîtrise pas certains micro-gestes professionnels définis précédemment. Il est le plus souvent inductif, dans le registre de l’énonciation. Grâce à la reformulation, il doit faire preuve d’efficacité en étant persuasif. Il va ainsi induire l’élève à rentrer dans le jeu de l’activité. Il est un meneur d’homme, par sa volonté, sa force de conviction et la confiance qu’il saura inspirer, il invitera ses élèves à le suivre.

 

[1] Op. Cit. LESNE, (1994). p.37.