Si nous nous intéressons au geste dit de « (Se) Mettre en scène », Christian Alin le définit : comme étant :
« Le travail d’organisation spatiale et temporelle de la classe, des dispositifs d’apprentissages et d’animation pédagogique.
L’enjeu symbolique réside dans la mise en place d’une présence reconnue par les élèves.
Il s’agit de la mise en jeu non-verbale, posturale, proxémique et vocale des interventions ayant pour objectif les conditions optimale d’une attention et d’une écoute maximale de la part des élèves et/ou formés. »[1]
L’enjeu de nos formations, n’est-il pas de permettre aux étudiants de repérer avec eux, ces gestes dans ce qu’ils ont de plus complexe ?
Un subtil maillage entre de plusieurs compétences de l’ordre des savoirs théorique, disciplinaires, voire d’organisation spatio-temporelle des séances.
Mais aussi de savoirs qui engagent la relation aux autres, ces trop fameux savoirs être, qui représentent à eux seuls, une somme de micro-gestes de l’ordre de la voix, dans toutes ses composantes physiologiques et musicales, mais aussi de la posture, la gestuelle, en regardant les déplacements, les mimiques et autres signes donnés comme témoins relais de la communication verbale et non verbale. Autant d’aptitudes et d’attitudes qu’ils devront repérer pour se les approprier et par delà cette première étape qui sera l’observation, notre second geste professionnelle, progressivement trouver leur propre chemin dans la construction de leur identité.